Au Québec, Charlevoix est bien connu pour sa lumière unique, la beauté des paysages alliant mer (le fleuve Saint-Laurent), monts, champs, rivières, villages et forêts, en particulier à Baie-Saint-Paul et ses environs.
Ce n’est pas surprenant que l’on parle de « paradis des peintres ».
Parmi la pépinière d’artistes inspirés par la région de Charlevoix, je n’évoquerai ici que la figure mémorable d’Alexander Young Jackson (1882-1974).
Natif de Montréal, anglophone, un des membres fondateurs du Groupe des Sept, A.Y. Jackson a peint avec lyrisme les vastes étendues de nature sauvage mais aussi parfois la marque vivante de l’homme au Canada.
Combattant en France dans les tranchées durant la Première Guerre mondiale, artiste et explorateur du Grand Nord, il était doté d’une grande résistance physique – âgé de plus de 80 ans, il bivouaquait encore sur l’ Ile de Baffin…
A.Y. Jackson aimait venir peindre les paysages enneigés de Charlevoix. Chaussé de raquettes, tout en peignant, il allait ainsi à la rencontre des villageois.
Dans une biographie captivante (en anglais), Wayne Larsen explique l’origine et le sens moins anecdotique qu’il n’y paraît de son surnom : « Père Raquette » !
Passant à Baie Saint-Paul, j’avais été impressionné par le nombre de galeries de peintres.
Tu as vu la fresque géante ?
La fresque géante peinte au-dessus de la rivière du Gouffre, oui, tout à fait.