Retrouvant peu à peu son cadre sauvage, après des mois de forte fréquentation touristique, le massif de Néouvielle s’installe avec magnificence dans la torpeur hivernale.

Pour commencer la saison, chausser enfin à nouveau les raquettes, j’ai choisi ce week-end un itinéraire en boucle depuis Artigusse.

Sans oublier la lampe frontale, je suis parti tard (il était 12h30 passées), souhaitant profiter au mieux, sur les hauteurs, dans les vallons, de l’après-midi entier et de la singulière ambiance « entre chien et loup », loin de l’agitation humaine.

Afin d’éviter la route, par curiosité aussi, j’ai remonté la gorge (la gargante) : sympa, mais la caillasse était glissante, couverte de givre par endroits.

Parvenu au lac d’Aumar, l’enneigement justifiait l’utilisation des raquettes – je les ai gardées ensuite aux pieds jusqu’à la « cabane rouge », dans le vallon de Port-Bielh.

Le haut d’Estibère, le pic de Gourguet (2619 m) puis son vallon secret ont été les moments forts de la rando.

(12/11/2011) Hors sentier au fond de la gargante.
(12/11/2011) Les Laquettes.
(12/11/2011) Lac d’Aumar. Pic de Néouvielle.
(12/11/2011) Haut du vallon d’Estibère. Le pic de Gourguet est là-bas à droite.
(12/11/2011) Mes traces de raquettes, venant du col d’Aumar.
(12/11/2011) Merveilleux lac de l’Ile.
(12/11/2011) Le lac Supérieur, figé par le gel.
(12/11/2011) Au sommet du pic de Gourguet, en regardant vers Port-Bielh.
(12/11/2011) Cairn sommital.
(12/11/2011) Vallon d’Aygues-Cluses, secteur de Madamète : un grenier à neige se remplit !
(12/11/2011) Pic d’Aygues-Cluses, versant Gourguet.
(12/11/2011) Lors de la descente, la neige durcie aide à franchir les chaos rocheux.