En quittant la République tchèque, au début du mois d’août, j’ai fait une étape à Znaïm (tch. Znojmo, alld Znaim), charmante ville du sud de la Moravie, toute proche de la frontière avec l’Autriche.

Jusqu’au XXe siècle, la ville et sa région étaient peuplées majoritairement par des germanophones (Allemands des Sudètes, au sens historique, car géographiquement les Sudètes se situent très loin et au nord-est de la Bohème).

Znaïm est bâtie en hauteur au-dessus de la rivière Thaya (tch. Dyje).

Ce serait l’endroit le plus ensoleillé de la République tchèque.

Des vignes y poussent, qui produisent un excellent vin blanc.

Une autre spécialité traditionnelle sont les concombres.

Znaïm est une cité chargée d’histoire.

Les 10 et 11 juillet 1809, eut lieu la bataille de Znaïm, opposant l’armée napoléonienne à celle de l’empire d’Autriche, se soldant par une victoire triomphale de Napoléon.

D’intéressants blogs invitent à la visite de Znaïm, par exemple celui-ci ou encore celui-là.

Vue de Znaïm (Joris Hoefnagel, vers 1590, Jacob Hoefnagel, 1617).
Tour de l’hôtel de ville. (Photo : Michel Bessone)
Eglise Saint-Nicolas et chapelle Saint-Venceslas. (Photo : Michel Bessone)
Eglise Saint-Nicolas et chapelle Saint-Venceslas (vers 1840, E. Höfer d’après C. Würbs).
Znaim (carte postale ancienne – avant 1918).
Cornichon de Znaim (carte postale ancienne).
Vestige de l’enceinte fortifiée. (Photo : Michel Bessone)
La bataille de Znaim (tableau de F. L’Allemand, 1845).
La Thaya, vue vers l’aval depuis le château. (Photo : Michel Bessone)
La Thaya, vue vers l’amont depuis le château. (Photo : Michel Bessone)
Deux lions avec les armoiries de Znaïm (vers 1750/1760), au château. (Photo : Michel Bessone)
Znaïm sous la neige (tableau de T. von Hörmann, vers 1892).
Vue de Znaïm depuis le Kuhberg (tableau de T. von Hörmann, vers 1893/1894).