Composante essentielle de la vie de tous les jours dans le Bangladesh rural, le pushkuni (prononcer « pouchkouni » en français) est un plan d’eau, un bassin creusé et aménagé par l’homme.

Au départ, le plus souvent, la terre a été extraite pour servir de plateforme et d’assise à une maison en construction. Pour mieux comprendre, voyez sur le blog des photos de la plateforme (vita en bengali) de la maison de Rubel.

Chaque famille, dans la mesure où elle dispose d’une demeure traditionnelle de ce type, possède donc en principe son propre pushkuni, réservé à elle seule ou à ses proches.

La cuvette qui résulte du chantier de construction est ensuite agrandie, parfois de manière importante. Remplie d’eau douce – provenant du sol par capillarité, des pluies durant la mousson, ou acheminée depuis une rivière – , elle devient un étang. Il n’est pas rare que des arbres soient plantés autour afin de protéger quelque peu l’eau de la trop forte chaleur des rayons du soleil.

Indispensables au quotidien de millions de Bangladais, ces réservoirs servent à de multiples usages.

On se rend au pushkuni pour se baigner, pratiquer les ablutions, se laver, faire la lessive, nettoyer la vaisselle et certains aliments (mais l’eau, considérée comme guère potable, n’est pas bue).

Des canards domestiques le fréquentent (à la différence du bétail – lavé plutôt dans une rivière).

Introduits exprès ou non, d’un intérêt alimentaire variable, il y a souvent beaucoup de poissons que l’on va pêcher à l’aide de diverses sortes de filets.

Je vous présente maintenant quelques photos de pêche dans un pushkuni.

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Issa, cousin de Rubel, part pêcher avec lui. (Photo : Michel Bessone)
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Rubel installe le filet. (Photo : Michel Bessone)
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Sauf erreur, Rubel et Issa viennent de capturer une daurade ! (Photo : Michel Bessone)
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Rubel, assisté de Yamin, pêche dans un autre pushkuni familial. (Photo : Michel Bessone)
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Démêler le filet… (Photo : Michel Bessone)
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Le tendre comme il faut… (Photo : Michel Bessone)
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Lancer de l’épervier. (Photo : Michel Bessone)
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Premières prises. (Photo : Michel Bessone)
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Satisfaction de Yamin. (Photo : Michel Bessone)
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Plan d’eau voisin (toujours de la famille). (Photo : Michel Bessone)
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Avec savoir faire, Rubel lance une nouvelle fois l’épervier. (Photo : Michel Bessone)