On le surnomme « national fish » , tant il est populaire, prisé au Bangladesh.

L’alose hilsa, ilish en bengali : un poisson tropical qui appartient à la même famille que le hareng ou la sardine.

Migrateur anadrome, il remonte les rivières du pays pour se reproduire, comme le montre une carte ici.

Sa chair est très fine, vraiment délicate, et bien que pourvu – à mon goût – d’un peu trop d’arêtes, l’ilish constitue à juste titre un mets de choix incontournable dans la cuisine bangladaise.

Ustensile traditionnel de la vie quotidienne, le boti sert à couper, hacher, fendre, percer tous les aliments possibles (viandes, poissons, fruits, légumes).

Les femmes savent se servir avec beaucoup d’adresse d’un boti. Accroupies ou alors assises sur un minuscule tabouret, elles le maintiennent juste en dessous seulement d’un pied, de façon à avoir les deux mains libres pour utiliser au mieux la lame recourbée en pointe et tranchante.

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Ilish. (Photo : Michel Bessone)
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Le boti est maintenu et calé par un pied. (Photo : Michel Bessone)
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Ecaillage. (Photo : Michel Bessone)
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Tranchage. (Photo : Michel Bessone)
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Après avoir été lavé, le poisson prêt pour la cuisson (Photo : Michel Bessone)