Un randonneur en raquettes, surtout dans une zone montagneuse, a intérêt, par hypothèse, à s’équiper de deux bâtons.

En effet, les bâtons peuvent rendre de multiples services au raquetteur (j’en parlerai sur le blog).

Il n’empêche que faire de la raquette sans bâton(s) est tout à fait naturel, concevable en théorie (à la différence du ski de randonnée ou du ski de fond).

Garder les mains libre reste agréable et efficace en l’absence de pente, notamment dans les forêts encombrées.

C’est aussi très commode pour photographier, accomplir les diverses tâches du camping d’hiver, chercher de l’eau, faire du bois, etc.

S’agissant de la compétition en raquettes : course avec ou non saut d’obstacles, on se passe de bâton.

Jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle, en Amérique du Nord, si l’usage d’un (seul) bâton a quelquefois été signalé chez les Indiens et les Inuits, la raquette se pratiquait d’habitude sans aucun bâton. C’était là, a priori, un avantage à la chasse ou la trappe.

Chasse au bison en raquettes, G. Catlin (1844). (Bibliothèque et Archives Canada)