Elles sont plus ou moins grandes, selon la nature et l’importance du danger.

Evidemment, tout comme pour les distances de confort, c’est une question d’appréciation sur le terrain.

Quelques mètres d’intervalle suffisent lorsque l’on marche en forêt et que l’on risque, en se suivant de trop près, de recevoir une branche en plein visage – ce qui peut occasionner une blessure sérieuse.

En présence de poches d’air, si l’on doit franchir un cours d’eau gelé, un pont de neige, il est préférable de s’espacer davantage.

Pour la traversée d’un lac gelé ou en cas de danger d’avalanche, les distances de sécurité sont parfois considérables : un écart de plusieurs dizaines de mètres entre chaque participant peut s’avérer nécessaire.

Le respect correct des distances de sécurité permet de prévenir un accident, par exemple en diminuant la surcharge dans une zone à risque.

Si l’accident se produit néanmoins, ses conséquences dommageables seront réduites. En effet, pas tout le monde se sera fait piéger. Il y aura des randonneurs indemnes, qui pourront ensuite intervenir utilement, secourir leurs camarades.

(28/01/2010) Traversée du lac de Port-Bielh, en venant de la hourquette Bracque. Distances de sécurité.