Je connais Robert Bonesso depuis pas mal d’années. C’est une figure passionnée et passionnante, un ami montagnard au fort caractère, intarissable quand on évoque le pyrénéisme, la montagne, la liberté.

Nous nous voyons sur le terrain, volontiers en raquettes ; parfois aussi chez lui dans le Comminges, à Aspet, où il habite avec sa compagne Henriette – mais il n’y est guère souvent, car l’essentiel de la vie de Robert se déroule par monts et par vaux, sur les cimes, dans les parois des Pyrénées ou du Caroux.

Robert Bonesso parcourt inlassablement la montagne depuis plus de 45 ans avec la même ardeur, le même amour, pratiquant la randonnée, l’escalade, l’alpinisme, le ski de rando ou la raquette. En général, Robert passe toute la semaine en altitude… et regagne la vallée le week-end, à contre-sens de la fréquentation ordinaire.

Comment fait-il ? Il ne travaille donc pas ?

Suite à un très grave accident de montagne (avalanche) survenu en 1967 à l’armée, Robert est pensionné jusqu’à la fin de ses jours. Une petite rente lui a ainsi permis de consacrer son existence à sa passion exclusive pour le pyrénéisme et l’escalade – aujourd’hui, il grimpe encore en solo dans des voies difficiles.

Cela ne devrait pas être une surprise : Robert Bonesso a des opinions quelquefois bien tranchées sur tout ce qui a trait à la pratique de la montagne, et je trouve intéressant, pour la discussion, de m’en faire un peu l’écho. A lire dans un prochain billet sur le blog…

(29/01/2010) L'an passé, en raquettes dans le massif du Néouvielle (Port-Bielh).
(23/11/2011) Robert Bonesso.