Hier après-midi, au-dessus de la vallée d’Aure, le ciel était chargé, pluvieux, mais j’avais envie de refaire sans attendre un tour en raquettes dans le massif de Néouvielle, profitant de l’ouverture de la route jusqu’à Artigusse.
J’ai choisi d’aller du côté du vallon d’Estibère.
Bien sûr, randonner sous le soleil est plus agréable. N’empêche que le mauvais temps reste une éventualité, fait partie du jeu lorsque l’on pratique un sport de plein air, et que, même si l’ « on ne voit rien », il y a toujours quelque chose à voir dans la montagne, la nature.
La satisfaction sera aussi d’accomplir un sain exercice physique, de trouver le meilleur cheminement malgré la brume, de dessiner une jolie trace sur la neige.
Merci encore pour cette belle série. Il a intérêt à se remplir le lac de l’Oule car il va subir une grosse ponction des canons pour la saison …
Le passage, la transition, l’éclosion, l’habillage pour la nouvelle saison est tout ouaté. Dans ces brumes, les verts tiennent tête à la mousse champenoise qui se répand. Les lumières fortes se préparent, la nature ne s’endort pas, elle danse le tango avec les flocons avant de s’épanouir, protégée dans sa tenue d’hiver.