Quasi mythique, l’ascension du port de Vénasque (2444 m) depuis l’hospice de France est relativement facile bien qu’il y ait plus de 1000 m de montée.

Cela s’explique par le judicieux tracé du chemin actuel, ouvrage de l’armée napoléonienne. Les innombrables lacets taillent la pente au meilleur endroit, et de temps à autre des replats permettent de récupérer quelque peu.

Flaubert, venu ici, a décrit les eaux « cadavéreuses et violacées » des Boums du Port – un boum est un lac dans le Luchonnais.

Au débouché du col, la vue sur le massif de la Maladeta reste une des plus belles des Pyrénées.

On peut gravir ensuite le pic de Sauvegarde (2738m), belvédère exceptionnel : versant aragonais, un sentier parfois aérien conduit jusqu’au sommet.

J’ai pris les photos qui suivent lors de randonnées différentes, ainsi que l’indique leur date.

(15/06/2011) Progression sur des "plats ascendants".
(15/06/2011) Lacets militaires. On devine l'hospice de France tout en bas.
(16/07/2009) Mais où donc se cache le passage ?
(16/07/2009) Boums du Port.
(15/06/2011) Avec à gauche le pic d'Aneto, panorama somptueux sur le massif de la Maladeta.
(26/07/2009) Pic de Sauvegarde, versant français (depuis la montagne de Superbagnères).
(06/08/2010) Pic de Sauvegarde, versant espagnol (depuis au-dessus de la Rencluse).
(18/08/2009) En allant au Sauvegarde, on découvre les boums autrement.
(18/08/2009) D'ici aussi, les derniers lacets de la montée au port de Vénasque impressionnent.
(18/08/2009) Du sommet, la crête frontière, un horizon de montagnes...
(18/08/2009)... et le lac de la Montagnette au bas d'un à-pic.