L’élevage de buffles ou de vaches représente beaucoup en valeur d’argent et sur le plan symbolique auprès de la population rurale du Bangladesh.
Le bétail est entretenu chaque jour avec grand soin. Il y a un savoir-faire paysan, des traditions familiales.
La solidarité s’impose au niveau du village. Ainsi, une nuit, Rubel s’est aperçu que l’une de ses vaches avait disparu. Il a appelé à l’aide, et en quelques minutes tous les hommes du village étaient là, la plupart armés de gourdins, pour rechercher l’animal. La vache a été retrouvée peu après. Elle s’était détachée toute seule.
Un buffle ou une vache constitue au premier chef un capital : l’équivalent de 400 ou 500 euros pour un buffle, 150 à 300 euros environ pour une vache – la robe de la vache y fait énormément, une robe « rouge » vaut le plus cher.
Vous remarquerez que les vaches paraissent bien petites et maigrichonnes. C’est la réalité due à la géographie.
Au Bangladesh, on mange d’ailleurs très peu de viande (la majorité de la population, quelque soit sa religion, se nourrit d’abord de riz, de poissons, d’oeufs ou de volailles).
En cas de calamités naturelles, cyclones, inondations, les gens peuvent malheureusement perdre tout leur cheptel.