Le Christ
Reposant en oblique sur les genoux de Marie, le corps de Jésus donne l’impression de flotter. On pourrait croire à une lévitation.
La couronne d’épines n’a pas encore été retirée.
Au flanc droit, une gerbe de sang épais (coagulé ?) souligne la profonde blessure post mortem infligée par la lance de Longin.
Le Christ paraît seulement dormir, le visage paisible, les lèvres entrouvertes comme s’il respirait toujours.
La Vierge Marie
Mater Dolorosa, elle est en pleurs, mais ne montre guère toute l’étendue de sa souffrance.
La Vierge prie avec dévotion. Ses mains jointes, doigts entrecroisés, constituent un élément central du groupe sculpté.
L’ampleur de la robe et le très beau drapé procurent une note agréable, chaleureuse.
Ce vêtement rappelle assez la capule des femmes auroises de jadis.