Lorsque « ça ne porte pas du tout », il est souvent judicieux de faire la trace en observant bien le principe du tassage de la neige sous la raquette.

A chaque enjambée, l’ouvreur devrait gagner à :

1) Poser la raquette avec souplesse, sans frapper ;

2) Marquer un temps d’arrêt de l’ordre, au besoin, de quelques secondes ;

3) Puis, exercer une pression adéquate sous la raquette ;

4) Et enfin, effectuer le transfert de poids.

Un raffermissement de la neige se produit alors, qui permet en général de moins s’enfoncer qu’à vouloir aller vite. Au bout du compte, on parcourt ainsi davantage de distance et avec plus de rapidité !

Cette technique de base, connue de la plupart des raquetteurs canadiens ou américains, reste peu mise en valeur chez nous (la notion d’ « appuis marqués » correspond à autre chose), où, il est vrai, la pratique de la neige vierge et profonde diffère, rebute en fait pas mal de personnes, professionnels compris.

(30/03/2008) Guy, Hyro et Carole, dans le secteur du lac Lyonne (Charlevoix-Est, Québec).