Dans de nombreux villages du Comminges historique, on peut voir aujourd’hui encore des pierres sculptées gallo-romaines, avec fréquemment des inscriptions en latin.
Pas toujours déchiffrable, utilisé d’habitude en remploi dans les murs des églises romanes, cet héritage lapidaire témoigne d’une civilisation florissante qui s’est propagée jusqu’au coeur des Pyrénées durant les premiers siècles après J-C et même un peu avant.
Savez-vous que le nom de la chaîne a été donné par les Grecs de l’Antiquité ?
En terre pyrénéenne, comme dans bien d’autres régions de France, récits de l’histoire et faits légendaires abondent, se mélangent, ayant souvent trait à la culture gréco-latine.
Grâce au site de Philippe Remacle, des traductions d’auteurs classiques sont en ligne, à la disposition de tous.
Sur ce site remarquable, on dénichera aussi divers textes anciens et rares, traduits d’auteurs italiens, ibériques, nordiques, des Balkans, arabes ou persans…
Intéressant !
Puis-je savoir ce qui est inscrit sur cette plaque funéraire ?
Merci.
Félicitations pour ce blog. Articles variés et magnifiques photos.
L’épitaphe se lit ainsi en français (d’après la traduction du grand épigraphiste Julien Sacaze) : « Antullus, fils de Jullinus, à sa femme Silvana, fille de Sabinus ». La plaque doit dater du IIe ou du IIIe siècle. Le mot latin uxor (ici, exprimé au datif) signifie « épouse ». On aura noté le F inversé à la quatrième ligne, retourné vers la gauche, qui désigne une fille – le F, comme à la deuxième ligne, correspond à un fils. Concernant la gravure du surnom Antullus, j’y reviendrai dans un tout prochain billet.
Merci !
J’attends le prochain billet…